Session 2017 de la Partim 500

C’était vraiment une parodie ? :wink: tu peux le dire ! on ne jugera pas, héhé ! bel usage de texture de fond, mais je comptais pas atteindre ce degré de technicité avant l’année prochaine (avec sans doute aussi un curseur de souris animé)

Pour le comptage, tu fais de préciser parce que je pensais à du très Twinesque (ou à ce que tu as fait l’année dernière), où il y a parfois des répétitions dans les description et des organisations en boucle, etc, mais je ne songeais pas à ces directives typées LDVELH. En l’occurence, ça me semble dans certains cas presque relever du code/système (auquel cas ça ne compterait pas), mais c’est tout de même évidemment plus que ça.

Je trouverais dommage de compter 31 mots sur ton exemple.
Mais on n’est pas non plus sur du comptage de mots uniques (ça pourrait être drôle mais très compliqué !!).

Une solution intermédiaire serait préférable mais c’est difficile d’établir des règles précises, justes et claires à ce sujet.
Partons dans l’idée qu’un « modèle » de directive peut être utilisé plusieurs fois mais compté une seule fois.
« Allez sur le chemin à droite : paragraphe 2 »
et « Allez sur le chemin à gauche : paragraphe 3 » (en comptant ses deux utilisations dans les paragraphes 1 et 2)
ça peut bien compter pour 7 ou 8 mots en tout, pas plus (suivant si on compte gauche/droite en double, sans même parler de compter les numéros de paragraphes).

Pourquoi ne pas simplement prendre tout le texte du code source qui sera affiché à l’écran, peu importe combien de fois ou dans quel ordre, et compter cela ? Par exemple pour du Ren’Py, ça correspondrait à tout texte entre guillemets («  ») dans le script, duquel on retire les balises de style et de structure.

Celui qui veut économiser ses mots peut très bien rendre implicites les passages du type « allez au paragraphe 4 », qui ne semblent absolument nécessaires que sur une œuvre papier.

edit: Bon, la Partim est aussi ouverte aux œuvres en pur texte ou en pdf, alors dans ce cas oui il faudrait retirer toute expression telle que « allez au paragraphe x » ou « rendez-vous au x » du comptage. Et si une œuvre numérique veut imiter tout ou partie du ressenti d’une œuvre papier, pourquoi pas aussi.

Effectivemment, je m’étais dit que le support importait peu tant que le type de jeu était similaire, c’est-à-dire du texte avec des liens/choix qui conduisent à d’autres passages de texte.

Il ne semble pas exister de solution simple pour convertir mon jeu Ren’Py en quelque chose de lisible au sein d’un navigateur Web, alors au lieu de tout réécrire dans un autre langage, je tâcherai juste de me rappeler de choisir un outil plus adapté pour la prochaine Partim. :slight_smile:

Yep, pas de souci, si les solutions rapportées par Otto un peu plus haut ne sont pas simples (ou obsolètes, je vois que certaines ont qques années), tu peux sans pb en rester là. Le seul pb c’est qu’il y aura peut-être moins de gens pour prendre la peine de télécharger le jeu et le tester (mais je préciserai que l’installation est rapide et sans douleur :wink:).

Oui, à vrai dire il suffit d’extraire l’archive et de lancer l’exécutable (intitulé « CoupDePouce.exe » pour Windows, et « CoupDePouce.sh » pour Linux) qui se trouve dans le dossier du jeu. Tout est inclu, il n’y a rien besoin d’installer. :slight_smile:

Sous macOS, je suppose que le fichier-dossier « CoupDePouce.app » peut être lancé directement après l’avoir sorti de l’archive zip ?

Oui, avec Mac, les dossier .app sont considérés comme des paquets : quand on double-clique dessus, ça l’ouvre comme un fichier ou une application.

J’ai fini l’écriture de ma FI pour la Partim. Par conséquent, il est maintenant certain que je participe.

Il me reste à faire un peu de CSS/JS pour rendre le tout plus beau et c’est bon ! Je retourne ensuite sur mon projet pour la comp.

Pour en revenir sur la façon de compter les mots :

Ça permettrait de « tricher » : il suffirait de créer 500 variables pour 500 mots différents, puis d’appeler ces variables plutôt que d’écrire le texte à chaque fois. Ce serait certes un peu lourd à écrire (encore qu’on peut automatiser le processus), mais on n’aurait virtuellement aucune limite ! (En fait, j’ai fait ça pour deux passages qui revenait à plusieurs endroits, mais ça restait des phrases entières.) Et si on a la flemme de faire 500 variables, on peut le faire au moins pour les mots les plus courant (pronoms, déterminants…) ; ça permettrait de gagner beaucoup de place.

Je pense qu’il n’y a tout simplement aucune façon bien définie de compter les mots dans un récit interactif, qui ne laisserait pas la place à des abus. Et puis, je ne pense pas que ce soit le but : je suis sûr qu’Adrien accepterait une œuvre de 504 mots. :slight_smile:

En effet :wink:

Balrog, est-ce que tu connais MONOGATARI ?
monogatari.io/
A priori c’est quasiment identique à Renpy (enfin, ce sont eux qui évoquent un « Ren’py-like language ») mais ça permet de sortir du HTML.

Je tiens à préciser aussi que rien n’empêcher de proposer plusieurs histoires. Je le précise parce qu’un participant va peut-être en proposer deux.
(et ptet moi aussi même si c’est hors compete forcément)

Ah oui, dans ce cas il faudrait compter les mots au sein des variables à chaque fois que celles-ci sont utilisées. (Sauf s’ils s’agit de longs passages réellement identiques)

Alors effectivemment la syntaxe a l’air relativement similaire. Merci pour l’information ! :slight_smile:

Voici la liste des participations reçues. Si vous n’êtes pas dedans prévenez-moi, il y a eu un souci d’envoi ou je ne sais quoi !!

Super ! Hâte de lire ça !

Bonne année ! Et bonne lecture interactive des jeux proposés cette année :

partim500.heterotopies.fr/2017/aventures.htm

C’est parti ! :smiley:

Splendide curseur personnalisé (même s’il fait un peu anachronique par rapport au reste du site) ! Voilà, maintenant que c’est dit, je peux aller tester les jeux…

Héhé, oui, j’ai fini par lâchement abandonner la période initiale pour choper du nyan cat et de la banane qui danse (assez tardive aussi il me semble), mais c’était trop tentant !!

Encore bravo et merci à toutes les personnes qui ont participé. Et ces personnes ne sont pas toutes sur ce forum ni même sur le serveur Discord, ce qui est d’un côté dommage mais d’un autre côté signe d’un élargissement progressif de la communauté :wink:

J’ai écrit des mini-critiques sur les FI de la Partim.

J’ai aussi des remarques concernant les fautes de français et autres choses à corriger dans les participations. Si leurs auteurs qui sont sur le forum sont intéressés, je peux les transmettre.

C’est sympa d’avoir critiqué les jeux ! Et je veux bien un retour sur les fautes de français, j’ai toujours du mal à me relire moi-même…

Pour les vers, à la base, c’étaient tous des alexandrins, sauf ceux de la strophe contenant les indices cachés, et la toute fin, si on avait pas fait l’aventure en entier. Du coup, c’était une indication qu’il manquait quelque chose dans la strophe (et donc qu’il fallait chercher des indices, je sais, c’est un peu tiré par les cheveux comme raisonnement), puisque les vers étaient incomplets… Sauf qu’arrivée à 450 mots, je me suis rendue compte que je n’arriverais pas à finir l’histoire en 500 mots, du coup, j’ai fait des coupes dans certains vers pour en faire des octosyllabes (normalement, ils étaient tous en fin de passage…). Et j’ai complètement oublié de revoir l’énigme des portes en conséquence…
Heureusement qu’en jouant avec une souris, c’est très difficile de ne pas déclencher un des mouseover sans le faire exprès…

Et, oui, il y a deux combats aléatoires au début, je n’ai pas trouvé d’idée qui rende le combat intéressant sans rallonger le texte. Normalement, on gagne le plus « facile » 80% du temps, le plus « difficile » 60% du temps. Et vu la façon dont fonctionne la sauvegarde sous Twine, si on sauvegarde juste après avoir perdu et qu’on recharge la dite sauvegarde, le passage est réexécuté en entier, donc l’issue du combat peut changer (mais je ne m’en suis rendue compte qu’après avoir envoyé le jeu…).

Enfin, voilà, il y a plein de petits bugs et de maladresses de design et d’écriture dedans. Des fonctionnalités inutiles aussi, que j’ai utilisées juste pour découvrir comment elles fonctionnaient. Mais c’est ça qui est sympa aussi avec les limites de temps et de mots de la Partim 500 : c’est pas possible de commencer des projets qui s’allongent indéfiniment jusqu’à devenir titanesques et interminables, au bout d’un moment, on est obligés de se dire « Maintenant, c’est fini, je ne peux plus rien ajouter et tant pis si c’est pas parfait ! ». Donc merci à l’organisation de m’avoir donné l’opportunité de finir l’écriture d’une FI, aussi modeste soit-elle !

Et en plus, maintenant, je n’ai plus honte de ne pas avoir effacé « Notions de html et CSS » sur mon CV…

Je comprends la difficulté de faire des combats intéressants. Mais comme il n’y a aucun moyen de savoir que c’est aléatoire et que je n’ai pas eu de chance et que je suis mort plusieurs fois, j’ai cru qu’il n’y avait rien d’autre (même si je trouvais ça bizarre, quand même !).

Le coup des alexandrins pour l’indice, en vrai c’est super ! Le joueur ne l’apercevra peut-être pas, mais une fois qu’on le sait, c’est une super idée je trouve.
Néanmoins, je ne parlais pas de ces vers, ni des octosyllabes (j’avais compris que c’étaient ceux de fin). Rien que le premier vers par exemple :

Pour la gloire, j’ai quitté amis, parents, patrie,

Si on scande, ça donne :

Pour / la / gloi / re / j’ai / quit / té / a / mis / pa / rents / pa / trie

Ça fait treize. Je pense que tu n’as pas compté le « re » de « gloire », alors que, si je ne me trompe pas, il faut parce que le mot suivant commence par une consonne et on ne peut donc pas faire la liaison. Plusieurs vers ont cette erreur, alors je n’était plus certain. C’est dommage !

Mais c’est une belle prouesse quand même. Je ne suis pas assez masochiste pour m’infliger une contrainte d’alexandrins alors qu’il y a déjà celle des 500 mots !

Natrium, « À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire » est aussi un alexandrin en comptant « gloire » comme un seul pied… :wink:

Filiaa, j’ai été très impressionné par ton jeu, l’aspect graphique était très recherché et ça donnait quelque chose de superbe !!
Et bravo à tous les participants, c’est pas facile de faire rentrer autant de choses que ce que vous avez fait en 500 mots :slight_smile:

Le sujet initial n’était pas la poésie, mais tant pis. Dans ton vers, on ne prononce pas le e muet de « gloire » parce qu’il est en fin de vers. De manière générale, on ne le prononce pas à la fin des vers ou quand le mot suivant commence par une voyelle (auquel cas on fait la liaison). D’ailleurs, il faut prononcer le e de « vaincre » et de « triomphe » pour que ça fasse douze !

C’est pour ça que l’on trouve parfois le mot « encor » écrit sans e : c’est pour qu’il n’y ait pas la syllabe en plus dans les cas où elle aurait été prononcée.

Mais dans le vers de filiaa, on n’est pas dans ces cas-là.

C’était la minute poésie. À bientôt pour de nouvelles aventures poétiques !