[Projet 4] Thème du jeu

Salut à tous !

Ce sujet est lié à celui-ci.

Le Projet 4 se précise. En effet, après avoir discuté avec un graphiste prêt à s’investir, le thème du jeu semble fixé. Le voici :

Je vais reprendre le concept de mon tout premier projet, la Boussole des Brumes. Faute de maîtrise suffisante sur Inform 7, je n’avais pas pu le concrétisé convenablement et c’était dommage car l’idée de base a un énorme potentiel.

C’est le matin. Le joueur incarne un jeune garçon morose (pour ne pas dire un brin dépressif) qui se rend au collège. On se situe alors dans une ambiance citadine réaliste, de nos jours. Seulement voilà, l’enfant découvre une librairie qu’il n’avait jamais vu auparavant, ce qui est très étrange puisqu’il connait ce trajet par cœur, il le fait quotidiennement. Sa curiosité piquée au vif, il décide d’entrer dans le commerce. Il y rencontre une vieille femme qui semble l’attendre. Elle lui met une boussole dans les mains, lui dit de suivre le nord car il y trouvera ce qu’il cherche, puis l’invite à passer la porte arrière de la librairie. Une fois fait, le garçon se retrouve plongé dans un monde étrange, entre rêve et cauchemar. Il ne sait pas ce qu’il cherche (ça dépend en fait de la volonté du joueur), mais ainsi débute son aventure. Le jeu s’appelle la Boussole des Brumes car les différents lieux de ce monde sont séparés par de la brume, de la brume qui à l’image du rideau sur une scène de théâtre révèlent les nouveaux événements et engloutit les anciens.

Le thème du jeu est donc l’horrifique/onirique sur une base contemporaine. Le gros avantage de ce thème, c’est qu’il permet de mettre en scène à peu près tout et n’importe quoi du moment que l’ambiance reste dans l’étrange.

L’histoire, très ouverte, se prête également bien à un rogue-like à fins multiples. Le jeu doit donner envie de découvrir des choses nouvelles et pas seulement d’accroitre la puissance de son héros. Il pourra y avoir des fins très accessibles qui conviendront aux joueurs occasionnels, des fins nettement plus difficiles à obtenir qui conviendront aux joueurs acharnés ou rusés, ainsi que des fins inattendues lorsque le joueur rate des choses ou accepte de prendre des risques inconsidérés. Je veux dire, pour ce dernier point, qu’au lieu d’aboutir forcément à un Game Over qui sanctionne une défaite, certaines défaites peuvent être au contraire prétexte à des aventures inédites.

Quoi qu’il en soit, le type et le thème du jeu offrent un énorme espace de créativité et c’est cela qui rendra aisé la collaboration.

Le personnage de l’enfant est une figure classique des histoires horrifiques. Et il colle également parfaitement avec les thèmes du rêve et des cauchemars. Le héros du jeu ne sera pas anonyme, il aura un nom, une apparence, un caractère (ça aidera à donner de la profondeur au texte), mais rien de difficile à s’approprier.
Après, je sais que mettre un enfant comme personnage principal peut freiner certaines personnes. Pour ces dernières, sachez que…
• Le garçon aura 11, 12 ans, nous ne sommes donc pas en présence d’un très jeune individu, il reste facile de se mettre dans sa tête.
• Le garçon aura de plus un caractère qui atténuera encore le faussé (ce qui expliquera sans doute pourquoi il n’a pas un super moral, c’est jamais confortable d’être en décalage avec les gens de son âge).
• Enfin, le garçon se retrouvera dès le début livré à lui-même, il n’y aura pas le problème de la restriction de liberté induite par sa condition de mineur).

Je vais achever la description du concept en donnant les pistes d’inspiration qui sont à son origine. Il s’agit de trois jeux vidéo. Si vous n’avez pas la possibilité d’y jouer, je vous indique pour chacun d’eux une série de vidéos à suivre sur Youtube afin de découvrir les aventures en intégralité.
• Limbo : Vidéo sans commentaire
• Inside : Série commentée par Jay’s
• Little Nightmares : Série commentée par Koinsky
À notez que ces pistes illustrent bien le côté cauchemar, moins le côté rêve, mais je ne compte pas faire du projet quelque chose d’absolument noir et suffoquant.

Voilà, voilà !

L’une des choses que j’avais vraiment aimé dans la Boussole des Brumes, c’est qu’il y a toujours le dilemme entre aller vers le nord pour essayer d’atteindre le but et dévier pour explorer et découvrir plus de choses.

En tout cas, je pense que c’est une bonne idée de reprendre ce projet. En plus, ça te permettra sûrement de démarrer plus rapidement puisque les bases du scénario et de l’ambiance sont là.

C’est sûr qu’avec cette histoire d’aller au nord, le joueur se retrouve d’office avec un choix. Un vrai choix. Or, plus on offre de vrais choix au joueur, mieux c’est à mon sens.

Les vrais choix dans l’histoire stimulent l’envie de découverte.
Les vrais choix dans les combats stimulent le sens stratégique.

Sinon oui, le projet va pouvoir vite débuter. Il l’a d’ailleurs plus ou moins déjà fait.

J’ai le sentiment qu’avec la Tour d’Orastre et Hansel et Gretel, j’étais dans une optique d’innovation technique. Avec la Boussole des Brumes, je suis au final plus dans une optique de concrétiser à la fois tout ce que je sais faire, mais aussi le réseau que je suis parvenu à me constituer.

Un truc auquel je pense : si c’est roguelike surréel/onirique avec des zones différentes, je pense qu’il faut faire attention justement à ne pas tout mettre dans le bestiaire/l’univers, pour ne pas perdre le joueur, et donner une ‹ patte › au jeu. (Tu dis « on peut mettre tout et n’importe quoi », donc faire attention à ne pas trop s’éparpiller quoi.) Tu peux sans doute fonctionner par thèmes (dans la zone cirque y’a des clowns maléfiques, des fantômes du train fantôme, etc ; dans la zone radioactive y’a des rats mutants et des araignées humaines ; etc.) mais je pense qu’un jeu dans lequel on se bat contre un coyote biker juste après avoir affronté un mucus géant et un bourgeois du XVIIè peut fatiguer à longue :slight_smile: mais vous y avez ptet déjà pensé.

Bon courage !

Tu as tout à fait raison, Mule hollandaise.
Ce n’est pas parce que le thème permet de mettre en scène tout et n’importe quoi qu’il faut le faire n’importe comment. Au-delà de l’unicité de tonalité, qui découlera de la rédaction, je vais m’efforcer de prévoir ce qu’il faut pour permettre la cohérence des événements.

La notion d’environnement va exister. Un environnement donné comportera son propre bestiaire, ses propres événements, etc. Il sera également possible de créer des chaînes d’événements, ce qui sera très utile pour construire des histoires.