Et ça fait déjà une semaine ! Ce qui signifie…
Semaine 2 : Prisonnier du fichier de jeu
Cette fiction interactive à parser est maudite ou magique. Le PJ est une « vraie » personne qui a auparavant joué au jeu et qui est maintenant prisonnière du fichier du jeu, un peu à la Jumanji.
L’être humain devant l’ordinateur (le joueur, qui est donc bien différencié du PJ) suggère au PJ des actions. Les commandes ne sont donc pas garanties d’être exécutées (« attaquer cobra » : « Tu es malade ou quoi ? Je n’ai même pas d’arme ! »). Ça pourrait peut-être être marrant s’il faut parfois dire « s’il te plaît » ou flatter cette « vraie » personne pour la convaincre.
Ça pourrait même être en temps réel, avec le PJ qui agit de manière autonome, ou qui fait des remarques quand on relance le jeu après plusieurs jours sans jouer.
Le problème principal de cette idée, c’est que cette « vraie » personne, qui a joué au jeu avant nous, n’est évidemment pas une vraie personne… Ça rend difficile d’en faire un truc convaincant pour que le joueur (celui devant son ordinateur) se prenne au jeu. Et ça rend difficile d’avoir une bonne fin : cette « vraie » personne ne peut pas gagner et être magiquement libérée du fichier de jeu, n’est-ce pas ? Et la rejouabilité est proche de zéro puisque l’illusion ne serait plus là dès la deuxième partie.
En écrivant tout ça, je me rends compte que je suis un peu en train de réinventer les jeux comme Lifeline ! (Pour ma défense, je suis quasi-certain que j’ai eu cette idée avant la parution du jeu.) D’ailleurs, le fait que le protagoniste à l’autre bout du fil dans Lifeline pouvait mourir et qu’il fallait recommencer plusieurs fois la partie a pas mal gâché mon expérience ; ça brisait totalement l’illusion qu’on conversait avec un véritable astronaute perdu.