Feuilleton - Les idées

J’inaugure ce forum :smiley:

On met donc ici les idées qu’on a pour ce projet en commun ?

Je mets ici les idées qu’on a déjà eu :

  • #1
    Flap : « Ca reprend un truc qui se passe réellement au Maroc : làbas, il y a peu d’eau. Des maraichers se sont installés à proximité d’une canalisation d’eau usée (les chiottes quoi) qui amène l’éffluent à une station d’épuration à quelques kilomètres de là. Les maraichers ont cassé la canalisation pour prélever l’eau et arroser leurs légumes. Les autorités font se qu’ils peuvent pour empèchers ça (risque pour la santé publique). J’imagine bien un histoire de ce type, où on suit un gars en train de pirater l’eau pendant que les autorités les pourchasses (scène la nuit, un peu de furtivité. Le joueur n’est pas obligé de tout comprendre tout de suite). »
    Mule hollandaise : « Pour le vol d’eau, on pourrait par exemple situer ça dans un quartier mort, avec des immeubles désaffectés, des routes avec des trous partout, de la saleté un peu partout… Un quartier où même les policiers ne vont plus souvent, et où même le maire a perdu espoir… Et dans ce quartier quelqu’un a trouvé le moyen de pirater l’eau qui va vers le centre-ville et d’en prélever, et les habitants se ramènent avec leurs bidons pour faire le plein d’eau potable - on pourrait dire aussi (ce serait un exemple d’élément futuriste à introduire) dire que l’eau est devenue rare, et chère, et que pour beaucoup l’eau potable assainie est inaccessible, et ils sont obligés de boire de l’eau pas très propre, en la désinfectant comme ils peuvent (en la faisant chauffer, ou peut-être qu’il y a eu des pilules inventées pour assainir l’eau au Tiers-Monde et que finalement ce sont les gens qui habitent dans les villes occidentales qui sont obligées de s’en servir !). Et suite à une intervention de la police pour arrêter ce pillage, c’est l’émeute ! »

  • #2
    Flap : « Là je m’inspire d’une étude sociologique (réelle) dont j’ai entendu parlé à la radio. A New York, des chercheurs ont remarqué que le niveau d’étude moyen des chauffeurs de taxi est très élevé. (Thésard, docteurs en droit…). Ce sont des émigrés qui ont aboutit là. Je ne sais pas quoi en faire encore, mais il pourrait être intéressant de se mettre dans la peau d’un chauffeur de taxi et d’entrevoir la société d’éridut qu’ils forment. Là on rentre un peu dans « Delicatessen », ou « Brazil », où la connaissance, ou l’héroisme (les plombiers de Brazil) se trouve à des endroits où on ne l’attend pas. Si on veut rester réaliste glauque, on peut d’avantage mettre en scène le fait que les chauffeurs soient désabusés, l’échec de leur migration vers une vie meilleures. »

  • #3 : Un anniversaire d’enfants : un enfant organise une fête d’anniversaire chez lui, ses copains viennent… L’accent sera surtout mis sur la fête, mais on peut parler (ou voir les parents parler) d’éléments extérieurs, d’actualité moins drôle… Mais la fête continue !

  • #4 : Un épisode au ton léger : un homme est forcé (comission, pari…) de se rendre dans un quartier « chaud » et doit, tout rougissant, accomplir une mission (acheter un gadget, un poster, prendre des photos, enfin quelque chose dans ce genre)

  • #5 : Un artiste qui peint des tableaux sur le trottoir (ou même à même le trottoir), qui voit passer les gens, etc.

  • #6
    Reliée à l’idée #1 : Deux gros hommes d’affaires mangent dans un restaurant « a l’oasis du mont fauve ». C’est justement, le nom des maraichers qui faisaient pousser des légumes avec l’eau volée de la station d’épuration (celle encore pleine d’excréments et autres…). Ils s’extasient sur la qualité de la nourriture. Ensuite ils discutent entre eux et parlent de de gros contrat (le joueur peut jouer la négociation de ce contrat). Un de personnage est agressé par un individu pendant le repas. (par exemple le joueur au moment où il arrive à clore le contrat en sa faveur. Il faut rendre la pression qui monte et la jubillation du gros lard !)

  • #7
    suite de l’idée #6 : dans un quartier pauvre une famille est dans une situation très difficile. (La mère vient de mourrir, le père a perdu son travail… à voir). Un des personnage décident d’aller assassiner le responsable, le patron de la société « grosse corp ». C’est un des hommes d’affaires vu plus haut. Le joueur joue en fait celui qui avait agressé l’homme d’affaire lors de l’épisode précédent.

  • #8
    Un photographe se balade dans la rue et prends ce qu’il voit en photo. Il peut être témoin d’un évènement extraordinaire

  • #9
    Suite idée #8 : Une personne est prise en photo par quelqu’un. Elle le traque (la photo ne doit pas être diffusée ?).
    Rem: la traque n’est pas nécessairement violente. Le but n’est pas forcement d’éliminer l’autre. Le perso peut chercher a retrouver la pellicule pour autre chose que la détruire (il sait qu’un truc a été photographié. Il veut le récupérer)

  • #10
    Marriage. Ben pas grand chose à dire. Juste un marriage

  • #11
    Une soirée de beuverie entre collègues. Ouvriers ? Présente une part importante de la vie d’une classe de la population. Ca peut marrant aussi de coder l’effet de l’alcool : comment les descriptions sont altérées pendant que le joueur boit. Ca peut être l’essentiel de l’histoire et on est pas forcément obligé de faire une énigme (ou juste un tout petit machin à la fin : il y a une rafle, une risque, et il doit sortir. Le joueur doit retrouver son chemin ou eviter des pièges (truc par terre) malgrés la perception altérée du personnage)

quelques idées supplementaires en vrac ( une partie tirée de la vraie vie, source d’inspiration inépuisable)

12 : Le labo photo.

Une photographe travaille dans son labo. Il est tard, le labo est en sous sol, et il n"ya pas de fenetre. Elle doit faire une etape qui necessite d’éteindre complètement la lumière. Là, elle a un coup de flippe : elle se rappelle que quelques jour auparavent un outil de grande valeur a été dérobe du labo, et que ca n’a pu se faire par quelqu’un qui est rentré furtivement pendant qu’elle travaillait. L’épisode consiste en cette montée d’adrenaline toute seule (? ou pas…) dans le noir.

13 : La radio

En fait ce pourrait être un élément récurrent dans la ville : une radio pirate, indépendante qui dénonce les excès du gouvernement, permet aux artistes non officiels de s’exprimer. Multiforme, pourchassée, elle n’a pas forcément de siège ou d’émetteurs fixes : un peu le « al quaïda » de la radio, il s’agit de plusieurs bandes, plus ou moins coordonnées qui emettent. Peut être y a t-il une personne qui coordonne malgrés tout la programmation ? à moins que les groupes s’échangent les emissions. Dans ce cas il y a une multitude de petits emetteurs qui ne diffusent pas forcément tous la même chose en même temps.
Enfin… même dans ce cas, on peut imaginer qu’ils se coordonnent pour certaines emissions ou diffusions importantes.

14 : le squat des createurs

Lieu rempli d’artistes. bric a brac. Revendications. Délires. Personnages extravagants (comme cette femme laide mais coquette. Dont chaque centimètre carre de son corps est recouvert par des vètements -bonnets, gants en résille, lunettes-, qui cherche à trouver un homme pour l’heberger. Vous comprenez, un squat, c’est laid et ça ne permet pas a quelqu’un de sa classe de se développer). L’idée 11 avec la vision diluée dans l’alcool et la course poursuite trouverait tout à fait sa place dans ce cadre.

15 : le peintre qui squat

Pas vraiment d’histoire. plus un élément de background : dans une maison ou vivent plusieurs familles quelqu’un héberge un ami peintre qui vient de loin. Il s’incrustent. Certain détestent ce qu’il fait. D’autre adorent. La vie ne commun s’envenime un peu. Même une fois que le peintre est parti : « enlève cette croute, elle est hideuse » « Non ! c’est un cadeau. En plus moi je l’aime bien »

16 : La vie dans la rue

Encore des éléments de background. Dans la rue il y a de la vie : des enfants et des adultes qui jouent au foot, des gens qui jouent spontanément de la musique et qui dansent, des gens qui installent leur table sur le trottoire pour diner. Y-a-t’il une repression contre ça ? Peut-être, peut-être pas… Si c’est un élément fort de l’identité de la ville les forces (entreprise, homme riche, gouvernement ?) peuvent même l’utiliser, voire participer sincèrement à cette vie dans la rue. (et plus probablement les deux)

Une idée qui en fait m’a permis de relier baucoup d’autres dans une suite d’évènements, tirès par un évènement majeur. Argh, je m’éloigne du monde bordélique qui se construit petit à petit vers une histoire plus construite… Plus de travail, mais peut-être plus d’intéret pour le lecteur.

17 : Le déchargement toxique

Encore une fois, il suffit de regarder la réallité pour trouver l’inspiration. On peut tout simplement reprendre l’histoire de ces camions remplis de produits toxiques tirès d’un cargo qui sont allé les vider un peu partout dans une ville Africaine causant des dizaines de mort. Plusieurs idées peuvent être reprises pour faire une suite d’histoires :

  • #8 : le photographe ne s’en rend pas compte, mais il a pris une photo qui met en cause une personne cette affaire de pollution
  • #9 : la personne qui traque le photographe a été victime de cette pollution (ou a des proches victimes de cette pollution. Elle veut retrouver cette photo
  • #6 : Un des hommes d’affaire à table est la personne prise en photo. L’histoire en train d’être négocier est sur cette affaire de produit toxique (on peut le comprendre à demi mot ? Ou sur le contenu de l’histoire). L’assassin/l’agresseur est le personnage du numéro 9
  • #12 : Le personnage du numéro 9 est celui qui a piqué l’appareil photo. Pour le coup de stress, le photographe est en fait vraiment seul
  • #13 : La radio peut relater ces évènements en particulier. (les autorités tentent d’étouffer l’affaire, mais la radio crache le morceau)
  • #1 : Y a-t-il un lien avec les effluents ? oui empoisonés ? Non car vient partie différente de la ville ?