Oui, du haïku c’est parfait ! Merci 
Je vais tout de même devoir faire plusieurs catégories de poèmes suivant leur longueur, donc il me faudra un paquet de haïkus pour que ça puisse remplir une catégorie à part entière.
Mais qu’est-ce Elite Dangerous ?
Comme je disais, c’est la suite d’Elite, qui est un vieux vieux classique donc j’ai supposé un peu vite que les routards de la FI en auraient tâté durant leur jeunesse. Mais c’était aller un peu vite.
On parle ici de « simulation » de vol spatial. Historiquement, le jeu vidéo a vu trois branches principales dans ce domaine, actives dans les années 90 surtout :
1/ La série des Elite (il y en a eu 3 à l’époque, le récent est le 4ème). Elite était LE jeu à lancer tout ça. On y contrôlait un vaisseau individuel dans un univers énorme, le but étant de faire du commerce tout en se battant de temps en temps. C’est David Braben et Ian Bell qui ont créé ce jeu. David Braben a plus tard crée le Raspberry Pi, et revient au jeu vidéo (qu’il n’a jamais vraiment abandonné) pour lancer via crowdfunding une suite à cette série mythique. La levée de fond fut un succès, le jeu est sorti et semble avoir son petit succès.
Je me rappelle qu’à l’époque (j’ai bcp joué à Elite 2), j’étais sur le cul quand je parcourais la carte de la galaxie, et je me demandais comment toutes ces infos pouvaient tenir sur 700ko… (je ne songeais pas à la génération procédurale, notion qui m’était étrangère à l’époque).
A noter qu’Elite Dangerous est très fidèle à l’esprit des précédents Elite. C’est pareil, en mieux. La carte de jeu représente tout simplement notre galaxie. On peut visiter 400 milliards de systèmes stellaires (générés procéduralement donc pas fabriqués au petit oignons par des levels designers of course
).
Le jeu est vendu 50 €. Des DLC peu nombreux et massifs sont prévus, mais il n’y a pas de micro-paiement sauf pour des skins.
2/ La série des Wing Commander / Privateer / Freelancer.
Ici le gourou s’appelle Chris Roberts. Comme David Braben, il a créé en son temps une série mythique, et compte bien remettre le couvert avec les technologies actuelles.
Il a donc lancé une levée de fond pour créer « Star Citizen », un jeu très très très (très) ambitieux.
Levée de fond réussie ? Un peu, oui… on en est à 65 millions de dollars et ça continue à grimper. Une somme hallucinante (Elite Dangerous avait levé 2,5 millions de dollars, déjà pas dégueux).
Pourquoi une telle différence ? Ce serait difficile à dire, je me contenterai de préciser que David Braben est anglais, tandis que Chris Roberts est américain 
Star Citizen, c’est la promesse d’un univers contenant une centaine de systèmes stellaires façonnés avec amour par des designers et non calculés façon minecraft… la promesse d’un mélange FPS/simu permettant de sortir de son vaisseau et de se balader dans une station orbitale… la possibilité d’agir à plusieurs sur un même vaisseau (pilote, cannonier, etc).
Le jeu ne sortira pas avant 2016 au moins. D’ici là certains modules sont disponibles en test.
On peut déjà acheter des vaisseaux, c’est à la fois du pré-achat et du crowdfunding… certains vaisseaux coûtent ainsi plus de 100 $ ! Le premier prix tourne autour de 30 dollars si je me souviens bien. Il y a de plus en plus de vaisseaux dispos et certains joueurs ont dépensé des milliers de dollars (on ne lève pas $65,000,000 sans ça =)).
3/ La série des jeux Lucasarts : X-Wing, TIE Fighter, X-Wing VS TIE Fighter, X-Wing Alliance
C’était une série superbe, vraiment très très jouissive, j’y ai passé bcp de temps.
Lucasarts avait fini par abandonner ce genre comme tout le monde. Et comme aujourd’hui ils ne font plus de jeux, ils ne sont pas là pour profiter de l’étonnant renouveau de la simu spatiale.
Dommage, vraiment !!
Mais Elite Dangerous aussi bien que Star Citizen s’inspirent de certains mécanismes qui rendaient les jeux Lucas intéressants (notamment la répartition de l’énergie du vaisseau suivant les besoins en armement, bouclier, moteurs…)