C’est vraiment très intéressant et une très bonne idée de proposer un gabarit et une trame initiale, ou même une histoire complète, sur laquelle il est possible d’intervenir. Cela permet de démarrer rapidement et d’éviter les flottements éventuels voir les renoncements face au logiciel ou à la page blanche.
Est-ce qu’intervenir sur une arborescence existante dont on n’est pas l’auteur, n’est pas trop complexe et ne risque pas rapidement de tourner au capharnaüm du code et de l’histoire — c’est moins grave pour l’histoire, et que cela devienne très rapidement difficile de s’y retrouver.
Ce serait vraiment intéressant que le logiciel permette de verrouiller (à l’images des calques de certaines application graphiques) certains passages et/ou certains éléments des passages pour qu’ils ne puissent pas être endommagés afin de préserver le parcours, l’ histoire initiale.
Il serait alors possible de créer de nouveaux passages, de rajouter des liens, des éléments dans des passages existants verrouillés ou non ; en permettant d’essayer des choses, de créer des détours, des contournements de la trame principale, tout en se trompant, en recommençant, sans le risque de l’effondrement général.
OTTO pourrait rajouter ça dans son TeXtallion… Twine 2 le fait peut-être d’ailleurs !
((certain(e)s * 3; ça fait un peu beaucoup pour une même phrase !)
Mon principale souci est que des élèves puissent « s’y mettre » rapidement. Donc, il me faut, je pense, leur fournir un canevas bien établi. Je pense d’ailleurs essayer de faire une sorte de « Template », indépendamment de l’histoire proprement dite, qui contienne déjà un certain nombre d’éléments de programmation tout prêts. Un système d’inventaire, par exemple. Un dictionnaire, une gestion de la « personnalité » du personnage principal… Si vous avez des « snippets » pour le format Harlowe de Twine, je suis preneur.
Je pense en rester à Twine, pour sa simplicité d’abord, même si à l’évidence d’autres outils offrent davantage de possibilités.
Pour le fait de « ne pas s’y retrouver » dans une histoire pré-écrite par un tiers, je ne m’inquiète pas trop. J’ai prévu que chaque groupe dispose de sa propre occurrence de Twine et se divise le travail, après une réflexion en commun sur l’arborescence de l’histoire (TBI et carte heuristique), les uns s’occupent des images/photos, d’autres des prises de son, d’autres de la rédaction des textes des passages, en collaboratif sous Etherpad.
Partie « programmation » et assemblage final par les plus « geeks » de la bande.
Pour la partie images/photos, j’ai en tête, entre autre choses, de proposer des scènes de types roman-photo, un peu comme on peut le voir dans ces réalisations d’élèves-là : formation.crdp-strasbourg.fr/web … te_bruche/
Premiers tests de tout ça avec des profs à la rentrée. Et si ça marche vraiment bien, je pousserai peut-être jusqu’à essayer d’organiser un « twinathon » pour faire concourir quelques collèges ou lycées.
Ceci vous paraît-il tenir la route ? Qu’en pensez-vous ?
L’intérêt aussi de ce type de logiciel, c’est qu’ils peuvent l’utiliser chez eux pour éventuellement en approfondir ou en prolonger l’expérience.
J’espère que vous allez aborder, même simplement évoquer avec eux : la dramaturgie; la narration; la composition; le cadrage; la couleur; la TYPOGRAPHIE; le game/level design, etc.
Oui, là c’est presque l’adhésion unanime à coup sûr.
Ce sont les profs qui vont tester et faire joujou avec les Boîboîtes de Twine !?
(En passant, je déplore dans Twine 2 l’absence — il me semble, du code source éditable ; l’interface et certes jolie et agréable, mais ça devient vite assez pénible.)